Saint Cyrille de Jérusalem

 

“Cyrille est dérivé du prénom grec Kyrillos qui signifie Maître. Il est fêté le 18 mars.

Cyrille est né vers 315 à Jérusalem, il est ordonné prêtre par saint Maxime. En 347, il publie les célèbres Catéchèses baptismales, leçons destinées à préparer le baptême des catéchumènes.

La première année de son épiscopat fut marquée par l’apparition de la Croix glorieuse : « En ces jours mêmes de la sainte Pentecôte (7 mai 351), aux nones de mai, vers la troisième heure, une croix lumineuse gigantesque apparut dans le ciel, au-dessus du saint Golgotha, s’étendant jusqu’à la montagne des Oliviers. Elle ne fut pas seulement aperçue par une ou deux personnes mais se montra, fort nettement, à la population entière de la cité. Elle ne disparut pas rapidement comme on pourrait le supposer, à la façon d’un rêve fugace. Elle demeura visible pendant plusieurs heures, estompant par son éclat, les rayons du soleil. Assurément, elle aurait été éclipsée et dissimulée par eux, si elle n’avait offert aux spectateurs un éclat plus puissant que celui du soleil. Ainsi, tous les habitants de Jérusalem se précipitèrent brusquement dans la sainte église, saisis d’une crainte mêlée de joie au spectacle de cette vision céleste. Ils se jetèrent tous dans notre église, non seulement les chrétiens mais les païens étrangers, de passage à Jérusalem. Tous, d’une seule voix, firent monter des louanges sonores vers le Christ Jésus, notre Seigneur, le Fils unique engendré de Dieu, auteur de ces merveilles. »

Nommé évêque de la Ville sainte, il est banni pour avoir distribué les biens de l’Église aux pauvres

Revenu à Jérusalem, il est ensuite obligé de se défendre d’être un partisan de l’hérésie arienne (le prêtre Arius nie le dogme de la Sainte Trinité). Il doit donc proclamer son adhésion au dogme de l’homoousia, la consubstantialité (dogme qui établit l’unité et l’identité entre les trois personnes de la Trinité : le Père, le Fils et l’Esprit-Saint).

Cyrille meurt vers 387, après avoir été témoin de l’échec de la tentative de l’empereur Julien l’Apostat qui a voulu rétablir les cultes païens. Il est docteur de l’Église depuis 1882.”